Et si prendre votre place n’était pas un acte de force, mais de justesse ?
Dans un monde qui valorise la performance et la maîtrise, beaucoup de femmes ont appris à se fondre dans le décor : être discrètes, efficaces, conciliantes.
Mais à force d’être “comme il faut”, certaines finissent par ne plus savoir qui elles sont vraiment.
Prendre sa place, ce n’est pas s’imposer.
C’est s’autoriser à être soi : entière, alignée, vivante.
C’est un chemin vers plus de liberté, d’authenticité et de paix intérieure.
Pourquoi on confond souvent “prendre sa place” et “prendre trop de place”
Depuis l’enfance, beaucoup de femmes ont entendu les messages :
“Sois gentille”, “Ne fais pas d’histoires”, “Reste sage”
Ces messages, ancrés dans l’inconscient, créent une peur profonde : celle de déranger ou de déplaire.
Pourtant, comme le rappelle Nathaniel Branden, l’estime de soi repose sur deux fondations essentielles :
- le sentiment d’avoir de la valeur,
- la conviction d’être capable d’agir selon ses besoins.
Quand on cherche sans cesse la validation extérieure, on finit par se suradapter et se couper de sa propre boussole intérieure.
Et cette suradaptation épuise.
Elle fait perdre confiance, énergie et authenticité.
Prendre votre place, c’est reconnaître que votre voix compte autant que celle des autres.
Vous n’enlevez rien à personne. Vous enrichissez simplement le monde par votre présence.
Les 4 dimensions d’une affirmation juste et sereine
Prendre sa place est un processus intérieur avant d’être une posture visible.
Ma méthode pour accompagner les femmes sur ce chemin, est fondée sur 4 dimensions essentielles du développement personnel.
1. Légitimité : je me reconnais
La première étape consiste à reconnaître votre valeur, sans chercher à la prouver.
C’est ce qu'on appelle l’estime de soi , cette force tranquille qui vous permet de dire :
“Je suis à ma place.”
Pour y arriver, il va être important de déconstruire certains schémas et modifier vos croyances limitantes.
C'est ce travail intérieur qui permettra d'avoir une meilleure vision de vous même et reprendre confiance en vous.
2. Émotions : je me stabilise
Les émotions ne sont pas un signe de faiblesse, mais des messagères.
Comme le rappelle Marshall Rosenberg, fondateur de la Communication Non Violente, elles traduisent des besoins satisfaits ou non.
Les écouter, c’est revenir à soi pour les comprendre et s'en servir.
Il est également important d'apprendre à les maitriser sinon vous serez facilement destasbilisée.
Et une fois submergée, vous serez moins en capacité de vous faire entendre et respecter.
Au contraire, une personne qui agit avec maitrise, conscience et calme prend sa place naturellement.
3. Équilibre : je me respecte
Prendre sa place passe par une énergie sereine et équilibrée.
Et pour arriver à cet équilibre, il est important de trouver la façon de nourrir vos besoins, votre énergie et vos priorités.
Selon la théorie de l’autodétermination, 3 besoins fondamentaux soutiennent
l’épanouissement :
- L'autonomie,
- La compétence,
- L'appartenance.
Les honorer, c’est vous offrir la possibilité d’agir sans vous épuiser.
Pour cela, il faut identifier ce qui vous épuise et vous ressource.
Nourrir et respecter vos besoins.
Et créer votre propre équilibre : il est personnel, unique et évolue avec le temps.
Enfin, l'équilibre repose sur votre santé physique et votre santé mentale : prendre soin de chacun passe par des activités, des temps pour soi et des liens nourissants.
L'aide d'un professionnel permet de renforcer plus rapidement cet équilibre. Que ce soit un coach sportif ou un coach personnel, l'un vous guidera vers la mise en place d'une meilleure hygiene de vie et l'autre vers un meilleur etat d'esprit.
Au final, cet équilibre se ressentira dans votre attitude, votre posture et pourra inspirer les personnes autour de vous. C'est une autre façon d'être reconnue et de prendre votre place.
4. Communication : je m’exprime
L’affirmation de soi, n’est ni soumission, ni agressivité.
C’est une manière de s’exprimer clairement, calmement, et avec respect.
C’est dire non sans peur et oui sans contrainte.
C’est incarner votre vérité sans chercher à convaincre absolument.
On ne l'apprend pas suffisamment dans notre éducation ou scolarité,
mais ce sont des compétences qu'on peut apprendre à développer.
C'est le principe de la communication assertive : connaitre et utiliser les outils pour exprimer ses besoins et ses limites sans attaquer ni braquer l'autre.
Les jeux de rôle sont d'ailleurs un bon moyen de le pratiquer en séance de coaching.
Comment s’autoriser à briller sans se sentir coupable
Prendre sa place, c’est accepter d’être vue.
Et c’est souvent là que surgit la peur du jugement : “Et si on me trouvait prétentieuse ?”
Mais l’authenticité n’est pas une démonstration, c’est une présence vraie.
S’autoriser à être soi, c’est donc revenir au ressenti, au vivant, à l’essentiel.
Vous n’avez pas besoin d’en faire plus pour exister.
Vous avez simplement besoin de vous autoriser à être.
Et dans cette autorisation, tout devient plus simple : la parole, les relations, la confiance.
La douceur d’exister pleinement
Prendre sa place, c’est un retour à l’essentiel : celui de votre présence, de votre voix et de votre rythme.
C’est choisir la justesse plutôt que la perfection, la vérité plutôt que la conformité.
Avant de chercher à être parfaite, posez-vous cette question :
Et si, au lieu de vouloir mériter votre place, vous la preniez simplement ?
Pour aller plus loin
Chaque semaine, je partage dans ma newsletter “Oser prendre sa place” des réflexions et inspirations pour renforcer votre estime, votre équilibre et votre confiance.
Un espace pour apprendre à exister sans culpabilité, à retrouver votre énergie et votre sérénité.
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