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Syndrome de la bonne élève, c'est quoi ?


Tout commence par un paradoxe..

Vous vouliez rédiger un rapport... mais vous avez passé 3 heures à trier vos e-mails, puis à faire une lessive urgente, pour finalement vous asseoir devant votreécran, fatiguée et en colère contre vous-même.

 

Ceci est l'exemple parfait de la procrastination masquée en hyper-productivité.

 

  • La situation : J'ai une tâche importante à faire (rédiger ce rapport), mais qui demande un effort mental ou qui m'expose à un risque potentiel (celui que le rapport ne soit pas parfait).
     
  • Le mécanisme : Pour éviter cette tâche "risquée", mon cerveau se tourne vers des tâches faciles et visibles (e-mails, lessive).
    Ces tâches me donne un faux sentiment de productivité.
    Je me dis : "Je ne suis pas paresseuse, je suis trop occupée !" et cela me permet de retarder le moment de me confronter à la vraie tâche.
     
  • Le résultat : L'énergie est dispersée sur des broutilles, et la fatigue me rattrape, me laissant épuisée et avec un sentiment de colère contre moi-même, car la tâche importante n'est toujours pas faite.
     

Si ce scénario résonne en vous, vous n'êtes pas seule.

 

Vous êtes cette femme sensible, consciencieuse et souvent perçue comme solide par son entourage, mais qui se sent à l'intérieur envahie par la culpabilité et la fatigue.
 

Ce paradoxe fait partie du syndrome de la "bonne élève" qui, à l'âge adulte, devient une véritable prison psychologique.
 

 

1. Qu'est-ce que le Syndrome de la Bonne Élève ?

C'est un schéma comportemental où ma valeur personnelle est conditionnée par l'approbation et l'excellence constante.

Il se traduit par :

une suradaptation,

une exigence permanente de ne pas décevoir,

et une difficulté à prendre sa place par peur de la confrontation ou du jugement.

 

1er mécanisme : évitement de l'échec

J'ai longtemps cherché à comprendre pourquoi je remettais toujours au lendemain les tâches qui comptaient le plus.
 

Et j'ai découvert le secret de mon inconscient : l'excuse du "manque de temps

 

Le lien entre la peur de l'échec et l'auto-sabotage, c'est le cœur du syndrome.

 

  • Le syndrome de la bonne élève nous fait croire : "Si je réussis, je mérite l’amour. Si j’échoue, je ne vaux rien." Cela touche à votre valeur.
     
  • La stratégie de défense (l'inconscient) : Pour éviter cette remise en question sur votre valeur, votre inconscient crée une cause externe à l'échec : le manque de temps.
     
  • Exemple concret : Je rends mon dossier à la dernière minute. S'il n'est pas parfait, je peux me dire : "C'est normal qu'il ne soit pas parfait, j'étais tellement pressée." Je suis douée, mais je n'ai pas eu le temps. L'égo est sauvé.
     
  • Le coût : Vous n'apprenez jamais de vos erreurs (car ce n'est jamais vraiment de votre faute), et vous restez dans un stress permanent.
     

Le syndrome de la bonne élève nous fait croire à la règle toxique :
Ma Valeur Personnelle = Ma Performance.

En créant l'excuse du temps, j'évite de me confronter à cette peur de l'échec.

Le sentiment d’échec n’est donc pas perçu comme une information, mais comme une menace pour l’estime de soi.

Pour la “bonne élève”, échouer, c’est être mauvaise, pas seulement avoir échoué.

 2e mécanisme : l'illusion de la Gentillesse


Le comportement répétifif : Je dis "oui" et je le regrette.
 

C'est l'aspect social du syndrome, lié à l'adaptation et au besoin d'harmonie.
 

  • L'esprit de la "bonne élève" : Je suis consciencieuse, je veux bien faire et je cherche l'harmonie.
    Je crois que dire "non" va créer un conflit ou décevoir l'autre.
     
  • Le mécanisme : Je dis "oui" par réflexe, même quand cela me coûte.
    Mais le regret arrive immédiatement après.
    Je m'épuise et je ressens de la colère, mais je ne l'exprime pas.
     
  • La conséquence : J'espère que les autres vont deviner mon épuisement et mes besoins sans que j'aie à les dire.
    J'attends une validation ou une compréhension passive.
    Je perds ma liberté de choix, car je me mets au service des besoins des autres.
     

Je me surcharge pour être aimée, mais je finis seule et frustrée.

C'est un cercle vicieux qui mène droit à l'épuisement mental.
 

L'épuisement provient de cette double charge : la pression d'être parfaite (A) et la pression de préserver l'harmonie (B).

C'est pourquoi mon énergie, ma joie et ma légèreté s’échappent.

2. Quels sont les signes que je souffre de ce syndrome ?

Le corps et l'esprit finissent toujours par payer le prix de la suradaptation.

Si vous reconnaissez ces signes, il est temps d'agir :

  1. L'Écart Intérieur : Je ressens un écart entre l’image de femme solide que je renvoie et le doute intérieur.
     
  2. L'Épuisement : Je suis épuisée par la charge mentale et la pression que je m'impose. Mon énergie, ma joie et ma légèreté s’échappent.
     
  3. La Culpabilité : Je dis souvent "oui" pour ne pas décevoir, quitte à le regretter ensuite.
     
  4. Le Doute Permanent : J'ai du mal à assumer pleinement mes choix et je me remets en question.
     

3. Mon Plan pour Briser le Cycle de l'Évitement

Comment sortir de cette spirale sans attendre que les choses "aillent mieux" ?

Le chemin pour oser prendre sa place commence par retrouver la légitimité et une vision de soi stable.

C'est l'action qui crée l'élan !

L'erreur que je faisais était de vouloir tout changer d'un coup, de viser la perfection immédiate.

Or, c'est l'accumulation de petites victoires qui construit l'estime de soi.

J'ai appris à briser la paralysie en me donnant une tâche "trop petite pour échouer".

  • Je ne voulais pas faire de sport ? J'ai juste mis mes chaussures de course (2 minutes).
     
  • Je devais envoyer un e-mail difficile ? J'ai juste écrit la première phrase.
     

C'est le principe de la Règle des 2 Minutes.

L'objectif n'est pas la performance, mais de créer l'élan pour que mon cerveau comprenne
que la tâche est moins douloureuse que l'inaction.

Je redéfinis mon identité : devenir une Productrice

Le changement durable passe par un changement d'identité.
 

Je dois me voir comme la personne qui agit, et non plus celle qui attend le bon moment.
 

  • Je ne dis plus "Je devrais m'affirmer". Je dis "Je suis une femme qui s'affirme".
     
  • Je me positionne comme actrice de ma vie et je me donne le droit d’exister pleinement. C'est là que je retrouve ma légitimité.
     

En agissant ainsi, je déplace mon énergie de la peur de l'échec vers la joie de la production.
 

Je retrouve ma légèreté, ma joie de vivre et la liberté d’être moi-même.

Pour aller plus loin

Chaque semaine, je partage dans ma Newsletter “Respirer et s’affirmer” des réflexions et inspirations pour renforcer votre estime, votre équilibre et votre confiance.

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